Mme Colette Neuville, mandatée par divers investisseurs et l’ASAMIS, a obtenu une amélioration sensible de la proposition de COFEPP sur la durée des BSA (plus susceptibles de revenir dans la monnaie) et sur la limitation de l’exercice des BSA de la COFEPP

Mme Colette Neuville, mandatée par divers investisseurs et l’ASAMIS, a obtenu une amélioration sensible de la proposition de COFEPP sur la durée des BSA (plus susceptibles de revenir dans la monnaie) et sur la limitation de l’exercice des BSA de la COFEPP.

L’amélioration de la proposition mérite considération et hommage à Mme Neuville

  • Les BSA long terme portés à une durée de 42 mois contre 27 mois représente un allongement d’un tiers de leur durée favorisant leur potentielle valorisation. D’ailleurs
    en pages 55 et 56 du rapport de l’expert, cette dernière hypothèse avait été envisagée et son impact avait été évalué. La maturité des BSA long terme avait été chiffrée à 2,25 années et en cas d’allongement à 3 ans, leur valeur théorique des BSA long terme serait sensiblement majorée. D’autre part, un plus fort taux de souscription aux BSA signifie un apport en capital plus important, ce qui favorisera le redressement de MBWS.
  • Par ailleurs la COFEPP s’est engagée à limiter l’exercice de ses BSA à 30% contre 47%, ce qui signifie une moindre dilution lors de leur exercice et donc accroît le
    potentiel de revalorisation de l’action.

SUR CES BASES, le bureau de l’ASAMIS a décidé de modifier sa politique de vote sur les 28 et 29 ème résolution. Elle votera favorablement en faveur de l’option A.

Le compte rendu des travaux à date du cabinet Ledouble du 29/1/2019 n’a pas créé un contexte favorable aux négociations

Page 4 : « Toutefois dans les circonstances relatées dans le communiqué de presse de MBWS
du 29/1/2019, nous ne sommes pas en mesure de remettre une attestation d’équité à l’AG des actionnaires appelée à se réunir le 31/1/2019 ». De plus, « nos analyses se fondent sur les dernières données financières disponibles qui nous ont été remises par la direction et donc certaines, en cours de révision, ne constituent que des estimations»
Le cabinet Ledouble dans un temps limité a fait un travail remarquable mais qui se doit cependant d’être précisé et revu sur plusieurs points notamment au niveau de la valorisation des marques, des perspectives de certains marchés et de l’appréciation de la valeur en regard d’un business plan. Nous avons particulièrement relevé les informations suivantes :

  1. les retraitements faits par le cabinet Ledouble sont justifiés et importants :
    Page 35 : BFR. En 2017, MBWS déclare 1,5 M€ alors qu'il est selon Ledouble de 102,8 M€.
    Page 40 : Endettement net comptable qui passe de 76,1 M€ à 154,9 M€
    Page 41 : l'endettement net financier passe à 154,9 M€.
  2. L'établissement de l'Actif Net Comptable est contestable du fait des valorisations
    Page 34 : 161,7 M€. Page 45, il est calculé par action : Il est passé de 4,6 € par action au 30 juin 2018 à une fourchette de 3,6 € tendant à 3,7 €.

L’ASAMIS critique certaines valorisations :

  • Page 40 : les déficits reportables : Selon l’ASAMIS, leur valeur est sous-estimée de 170 M€ environ car ils ne sont vus que dans le contexte restreint de MBWS. Leur stock est de 188,4 M€ pouvant entraîner selon une valeur actualisée, des flux prévisionnels de trésorerie, de 19,2 M€. L’ASAMIS fait confiance à la qualité de gestion de M. Cayard pour les optimiser ! Cela représente 6 € par action: un beau challenge à relever.
  • La valorisation des marques comporte des éléments de sous-estimation :
    Page 46 : actif net corrigé avec une valeur des marques comprise entre 118 M€ à 138 M€.
    Ce qui amène par action à une valeur comprise entre 3 et 4,2 € par action.
    Le cabinet n’a pas tenu compte de l’ensemble des marques comprises dans GEMACO (notamment Pastis Berger…). La valeur de la maison GAUTIER n’a pas pu être valorisée correctement puisque les stocks dans une maison de Cognac sont un élément déterminant de la valeur et qu’il n’y a pas eu expertise. Des références comparatives avec certaines ventes comme Bisquit (Achat par Campari 52,2 M€ début 2018) n’ont pas été prises.
    Dans les tendances de marché, il n’est pas tenu compte de l’engouement actuel et durable pour les vins rosés, or MBWS est positionné sur ce marché.
    Le sort de l’usine de Lancut n’est pas abordé et pourtant il s’agit d’un investissement que MBWS qualifiait de stratégique.
  • Les synergies avec la COFEPP n’ont pas été estimées:
    Page 52 « …notre évaluation a été menée sans prise en compte des synergies en tant que telles, étant précisé qu’en cas de succès de l’opération, elles devraient intégralement bénéficier aux actionnaires… » Et pourtant la COFEPP aura la majorité au Conseil d’administration de MBWS et il est bien indiqué que de telles synergies sont envisagées.
  • Certains critères de valorisation du cours sont très contestables :
    Page 53 : C'est le tableau à analyser. Il présente les différentes valeurs par action. Elles vont de 2,6 € à 4,2 € mais il faut relever que les valeurs les plus basses sont fortement contestables : cours cible des brokers et valorisation analogique – multiples boursiers dont le panel a été choisi parmi les plus faibles du marché.

Conclusions : Les deux phrases de la page 53 méritent une attention particulière :
« Au regard de la situation actuelle du groupe, des garanties octroyées aux créanciers et des résultats de nos travaux d'évaluation, nous sommes d'avis que les actionnaires perdraient potentiellement la totalité de leur investissement en l'absence de restructuration.
Nous rappelons toutefois que la valeur de l’action est particulièrement sensible aux hypothèses retenues et, dès lors, que les résultats de nos travaux d’évaluation ne pourraient servir de référence pour une valorisation ultérieure de l’action, une fois le plan stratégique finalisé et le redressement du groupe amorcé »

Décryptage ASAMIS : RISQUE FORT si le plan n’est pas accordé MAIS AUSSI FORT POTENTIEL de revalorisation possible si le plan est validé


L'ASAMIS vous sollicite 1 CENTIME pour 1 ACTION pour défendre vos intérêts

Un budget nous est nécessaire pour organiser au mieux la défense de vos intérêts en lien avec l’évolution des opérations en cours sur MBWS (AG du 31 janvier 2019 et suite).

Nous savons que vous êtes en moins-value et que vos marges de manœuvre sont ainsi restreintes. Nous comprenons aussi que vos budgets personnels sont contraints en cette période du mois de janvier particulièrement. Toutefois, vous nous avez fait confiance en adhérant, donc en dévoilant votre identité et votre investissement en MBWS. Nous sommes honorés de votre soutien moral et nous vous en remercions.

Nous avons besoin cependant que vous fassiez un pas supplémentaire en nous donnant les moyens d'agir.. Nous devons réunir un budget que nous avons chiffré à 1 centime par action que vous détenez. Exemple, si vous détenez 3.000 actions, nous sollicitons que vous participiez par un don à l'ASAMIS de 30 €. L’objet de notre association ne permet pas une déductibilité fiscale des dons. Nous ne pouvons pas non plus récupérer la TVA.

L’ASAMIS vous permet de bénéficier d’une mutualisation des moyens vous donnant accès à des services qui seraient inabordables pour des particuliers mais il nous apparait juste que vous contribuiez à due proportion de vos intérêts.

Cet appel ne concerne pas les besoins courants de notre association.
Comme l'action de l'ASAMIS est désintéressée, les quelques dons envoyés ont suffi au fonctionnement depuis 7 mois. Les dirigeants sont très attentifs aux débours.

L'appel de fond est exceptionnel et nécessaire pour cette AG et la suite éventuelle.
Nous sollicitons donc votre participation à raison d'UN CENTIME pour UNE ACTION détenue
.

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MERCI par avance de votre soutien
Daniel Pichot
Président de l'ASAMIS

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