MBWS : Face aux tempetes, le cours sombre : pillage d'épave en vue ou bien ?

MBWS : STOP à la COM de DEPRIME ! L’ASAMIS demande une information active, réactive, et PERSPECTIVE.

L’ASAMIS demande à MBWS, IMAGE 7 et à la COFEPP de nous montrer non seulement le verre à moitié vide mais aussi le verre à moitié plein et comment il peut encore se remplir !
Nous avons connu l’ère JNR où les lendemains promis seraient toujours plus beaux que la triste réalité de la veille, c’était l’ère de la COMMUNICATION de SUBPRIME « dopée aux amphétamines ».
Désormais nous sommes dans l’ère de la COM de DEPRIME où les lendemains ne semblent pouvoir qu’être que plus mauvais que la veille. C’est l’ère d’une COM qui ne dit que le strict nécessaire et le plus tard possible, accentuant s’il était encore possible la déprime des actionnaires minoritaires.

1 – L’ASAMIS a demandé le 29 février un communiqué aux dirigeants et à IMAGE 7

Bonjour,
Le 13 Janvier nous avons décidé d'attendre votre communiqué du 13 février qui était censé apporter des réponses aux interrogations que nous avions formulées. L'ASAMIS a été déçue en constatant que ledit communiqué n'avait guère apporté de réponses.
Aujourd'hui, nous vous demandons de saisir l'opportunité de l'actualité pour communiquer plus complètement à l'ensemble des actionnaires :

  • l'impact que vous prévoyez du coronavirus sur la production et la commercialisation. Mesures prises en interne,
  • l'impact du déménagement du siège social,
  • l'impact de la réorganisation de MBWS France,
  • l'impact du BREXIT comme élément de force majeure pour rompre le contrat d'approvisionnement en whisky ?
  • une perspective d'EBITDA pour 2019 et 2020

Enfin, nous estimons qu'il serait bienvenu que la COFEPP affirme sa volonté de conserver un actionnariat diversifié à MBWS et donc de n'avoir pas de projet de procéder à une Offre Publique de Retrait des titres de la cote. Ceci couperait court aux spéculations sur la volonté de la COFEPP de tirer parti de la chute des cours et voire d'organiser la dévalorisation de MBWS.

Pour votre information, notre association regroupe actuellement 104 actionnaires totalisant 1.351.937 actions soit 3,03% du capital. Certes, certains désengagements ont eu lieu mais en contrepartie, des renforcements aussi. Nous constatons globalement une grande fidélité des "petits porteurs" en dépit des moins-values qu'ils subissent. L'ASAMIS continue d'ailleurs de recevoir des adhésions aussi estimons nous que nous passerons prochainement du 5ème rang en terme d'importance d'investisseurs à 4ème.

Un encouragement aux minoritaires de maintenir leur confiance dans le redressement en cours de la société serait aussi bienvenu. Une marque de considération pour leur soutien serait appropriée dans le contexte extrêmement anxiogène qui prévaut sur les marchés.

Bien cordialement
Daniel Pichot
Président de l'ASAMIS

2 – La réponse de Andrew Highcock, DG de MBWS, le 3 mars 2020

Bonjour M. Pichot

Nous continuerons à inclure des compléments d’informations, dans le mesure du possible et dans un souci de partage équitable d’informations, dans les communiqués réguliers que nous diffusons au marché.

La société a déjà indiqué qu’elle annoncera ses résultats annuels pour l’exercice 2019 le 29 avril 2020.

Vous saurez peut-être que l’AMF a envoyé un communiqué vendredi dernier à toutes les sociétés cotées. Voici leur communiqué que nous allons respecter scrupuleusement.

Bien cordialement
Andrew Highcock

3 – L’AMF rappelle certaines règles d’information qui s’appliquent aux sociétés cotées dans le contexte de l’épidémie de coronavirus


L’épidémie de coronavirus actuelle a eu pour conséquence, outre les aspects humains, la fermeture de certaines zones d’activité, entraînant des modifications dans les niveaux de production, de consommation, de transports et déplacements habituels, dans différentes régions, et en particulier en Chine. Dans ce contexte, les marchés financiers portent une attention particulière à la transparence des acteurs sur leur exposition aux incidences de cette épidémie.

C’est pourquoi, dans une logique d’accompagnement, l’AMF a échangé ces dernières semaines, avec de nombreuses sociétés cotées en amont de la publication de leurs résultats annuels, afin de les inviter à évaluer les conséquences de la situation actuelle et à décider de l’opportunité d’une communication spécifique.

En effet :Le règlement Abus de Marché exige des émetteurs qu’ils rendent publique, dès que possible, toute information privilégiée qui les concerne directement ou indirectement, c’est-à-dire toute information non publique, à caractère précis, et susceptible d’influencer de façon sensible le cours. Ainsi, toute connaissance d’un impact important de l’épidémie sur l’activité, la performance ou les perspectives notamment doit être communiquée sans délai. Du fait de l’incertitude quant aux développements futurs de cet épisode, il est recommandé que les émetteurs réévaluent périodiquement son impact connu et anticipé sur l’activité et les perspectives quant à son caractère significatif et/ou son montant.

Le mode de communication d’une information privilégiée, dont le caractère est précis, sans être nécessairement chiffré, est celui de la publication d’un communiqué de presse, afin de garantir l’égalité d’accès à l’information par les investisseurs. Du fait de la sensibilité nouvelle de certaines informations (zones géographiques d’activité, de production, de sous-traitance, d’approvisionnement, salariés concernés), il est recommandé aux émetteurs de communiquer ces informations, à l’occasion de la présentation de leurs résultats annuels.

La publication des résultats est souvent accompagnée de la communication au marché des perspectives d’activité et de performance attendues pour l’année en cours dont les principales hypothèses sous-jacentes doivent être décrites. Ainsi, même en l’absence d’information précise à communiquer, les émetteurs qui communiquent des perspectives 2020 au marché sont invités à indiquer quelles hypothèses ont été retenues dans leur établissement, eu égard aux impacts potentiels de l’épidémie.
L’apparition de cette épidémie doit par ailleurs être considérée, si nécessaire dans les états financiers au 31 décembre 2019, comme un événement post-clôture nécessitant des informations. Le cas échéant, les émetteurs devront s’interroger, en lien avec leurs commissaires aux comptes, sur les effets éventuels de cette épidémie sur leurs prochains arrêtés de comptes, par exemple, concernant l’évaluation de leurs stocks.

Enfin, les sociétés cotées ayant clôturé leurs comptes au 31 décembre 2019 doivent déposer avant le 30 avril 2020 leur rapport financier annuel comprenant leur rapport de gestion, lequel doit comprendre une description des principaux risques et incertitudes auxquels la société est confrontée. A ce titre, les émetteurs sont invités à insérer les mentions qu’ils considèreront adaptées au vu de l’épidémie de coronavirus à la date de dépôt de leur rapport financier annuel. Pour les émetteurs qui établiront un document d’enregistrement universel, la section « facteurs de risques » pourra si nécessaire aborder plus précisément l’exposition économique du groupe coté à cette épidémie, ainsi que les éventuelles mesures prises.

Conclusions :

Le communiqué de MBWS aura lieu le 29 avril puisque l’AMF a demandé que le rapport financier annuel soit déposé avant le 30 avril. Pour info : il est possible de le déposer au bureau de poste Paris Louvre à minuit moins quelques minutes de la date butoir.

La COM de MBWS comportera donc un chapitre sur les risques liés au coronavirus puisque l’AMF l’a demandé…et non parce que la COM aurait pris en considération le besoin d’information des actionnaires minoritaires.

Quant au reste des informations souhaitables, il ne faut s’attendre qu’au minimum et le plus tard possible. Est-ce que le budget de la COM et de IMAGE 7 est si minimal ? Nous demandons à connaître le montant de ce budget !

Quand le cours approche les 1€ et que la prochaine augmentation de capital doit se faire au cours « privilégié » de 1,5 €, comment croire que l’actionnaire majoritaire, la COFEPP considère l’intérêt des actionnaires minoritaires, leurs BSA ou droits de souscription, alors qu’elle ne communique pas sur ses objectifs vis-à-vis des actionnaires minoritaires ?

L’ASAMIS demande une COM active, qui publie l’agenda financier 2020, qui intervienne par exemple auprès de Boursorama pour leur signaler que Benoît Hérault n’est plus PDG,et que le siège n’est plus rue de Provence, que la capitalisation est erronée, qui veille à ce que le site de MBWS soit le premier informé lors des publications,

L’ASAMIS demande une COM réactive qui prenne en considération les actionnaires en les informant de l’évolution de l’entreprise par des communiqués plus fréquents et qui tienne compte des circonstances exceptionnelles comme l’AMF l’a comprise.

L’ASAMIS demande une COM qui PRIME les PERSPECTIVES et donc demande à la COFEPP de comprendre les besoins des partenaires de l’entreprise d’être informés sur l’évolution de son redressement et sur le devenir des actionnaires minoritaires au sein du groupe.

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